(Ici, une petite image de votre personnage. Elle peut être la même que votre avatar.) Chado Hawke AGE : 25 ans
SEXE : Masculin
RACE : Garou
Origines : Félin
Pouvoir racial : Chado peut se transformer en hybride situé entre le tigre blanc et l'homme. Ce faisant, sa force s'accroît considérablement, de même que sa vitesse et la sensibilité de ses cinq sens. Il guérit aussi plus vite de ses blessures de par une plus grande rapidité de coagulation de son sang.
FACTION : Le Cercle du Chaos
RELIGION : Athée
Description physique : Chado possède une apparence qui prête à l'attention. En effet, il est peu fréquent que les cheveux de quelqu'un soient d'un blanc immaculé dès son plus jeune âge, sans pour autant qu'il soit albinos. De même, il attire le regard des femmes, car il possède un physique plutôt avantageux, et il le sait. N'ayant pas encore acquis une grande maîtrise du fauve qui sommeille en lui, il lui arrive souvent, malgré lui, de laisser apparaitre des signes révélateurs de son origine, comme des bandes noires sur sa peau, ou une paire d'oreilles féline. Il possède un teint mat, caractère qu'il a hérité de sa mère paraît-il, et des yeux sombres, ceux de son père.
De taille plutôt moyenne, dans les 1m80, il est batti tout en muscles. Il possède des cicatrices dans le dos, datant de l'époque ou il vivait chez son oncle, qui le battait, ainsi qu'un tatouage symbolisant une lune et un soleil côte à côte, au-dessus d'un récipient posé sur un crâne d'animal, les deux astres se reflétant à la surface du sang contenu dedans. Il réalisa ce tatouage à son entrée dans le Cercle, symbole de sa totale indépendance vis à vis de la religion. Après tout, il n'avait jamais vraiment porté les deux divinités dans son coeur, car elles ne semblaient pas l'aimer beaucoup lui non plus.
Un second tatouage, sur le côté gauche de son torse, représente un tigre blanc, lequel serait pris sous le joug de multiples chaines, semblant émaner tout droit de la peau du jeune homme. La signification d'un tel dessin pour Chado est simple: "Peu importe la bête que je suis, mon coeur m'empêchera toujours d'aller à l'encontre de mes principes et mes idéaux." Celui-ci, il le fit quelques temps après son départ du domaine qu'il possédait, dans une ville quelconque, dont l'importance dans l'histoire du jeune homme est superflue.
Une vieille cicatrice de morsure orne aussi son épaule droite, vestige de la blessure faite par l'homme l'ayant transformé en garou.
Il porte des bottes noires renforcées par du métal, un pantalon noir, disposant de nombreuses sangles autour des jambes, une ceinture de cuir et de métal, sur laquelle est fixé une sorte de pagne en cuir rouge, donna l'impression que la veste de cuir rouge, qu'il porte par-dessus une armure de métal noire et argentée, se prolonge. Sur ses poignets, deux plaques d'un acier ornent ses manches, servant de protections sommaires. Sous cette armure, il porte aussi un pendentif, celui de sa mère, le seul souvenir qui lui reste d'elle.
Description morale : Quiconque ne le connaîtrait pas jugerait Chado comme étant un être hautain, distant, et froid envers le commun des mortels, voire méprisant et méprisable. Il s'agit en fait d'une carapace qu'il s'est forgé au fil des années, afin de tenir les autres à distance, car il n'est pas doué pour développer des relations avec les gens, n'ayant pas eu beaucoup d'amis dans sa vie, et jamais éprouvé l'amour pour qui que ce soit.
S'il paraît si asocial, il n'est néanmoins pas dépourvus de qualités. En effet, il est plutôt attentionné, et fait preuve d'une grande empathie, mais à sa manière, préférant le plus souvent parraitre agir pour son propre compte afin de ne pas laisser penser les autres qu'ils lui devraient quoi que ce soit.
Il possède aussi un gros défaut: L'avarice, l'une des nombreuses raisons pour laquelle il accepta d'entrer dans le Cercle du Chaos. En effet, il possède un attrait maladif pour l'argent, et pour les objets de valeur, les objets de collection, ou encore les artefacts historiques.
Le sarcasme est un des traits les moins sympathiques dont il est affublé, s'attirant souvent l'hostilité de ses interlocuteurs à cause de réflexions trop spontanées, vexantes, et , pour la plupart du temps, très pertinantes, mais aussi la sympathie de certains, plus rares, aimant les personnes de caractère.
Il ne peut pas faire de mal à un enfant. Pour lui, cela reviendrait à devenir le même genre de personne qu'était son oncle, et le simple fait qu'une telle chose puisse arriver lui provoque d'irrépressibles nausées.
Chado éprouve aussi une certaine difficulté face à l'autorité: C'est un électron libre, et il s'arrange le plus souvent pour faire ce qu'il veut, comme il l'entend, de la manière dont il l'entend.
Histoire : La mort se met toujours en chasse dans les bas-fonds...Né de l'union d'un simple roturier et d'une noble, il perdit sa mère à la naissance, celle-ci n'ayant pas supporté l'accouchement. Son père l'éleva donc jusqu'à l'âge de cinq ans, mais fut lui-même emporté par la maladie. Son oncle le reccueillit alors. Et ce fut le début de la descente aux enfers.
L'homme, un alcoolique notoire, doublé d'un excentrique peu fréquentable au demeurant vicieux, le tout saupoudré d'un sadisme profond, lui fit subir les pires horreurs possibles. Il n'était plus qu'une sorte de passe temps servant à assouvir les pulsions et les désirs de son tortionnaire. La douleur et la peur furent son lot quotidien durant les huit années suivantes. Mais qui se souciait d'un enfant qui embarrassait la société par sa simple existence, l'amour entre un homme du peuple et une femme de caste supérieure étant mal vu par tous... Subissant jours après jours les pires sévices, il crut sombrer peu à peu dans la folie...
Jusqu'au jour où il découvrit qu'il possédait un don. En effet, alors que son oncle l'avait une fois de plus laissé sur le sol, tremblant, le corps couvert de plaies diverses, il sentit que quelque chose l'enveloppait à l'endroit de ses blessures, comme une seconde peau, plus dure. Lorsqu'il parvint, essuyant les larmes, à apercevoir ce qu'il en était réellement , il poussa un gémissement, mais se calma bien vite, comprenant peu à peu qu'il n'y avait rien de bien dangereux là-dedans. En effet, des petites plaques de sang semblaient avoir pris des formes parfaitement lisses, protégeant ses ecchymoses et coupures. Il cligna des yeux, et instinctivement, il fit apparaitre une lame sur l'un de ses bras. Aussitôt, il fut pris de vertige, mais une idée germa alors dans son esprit. Si son oncle venait à disparaitre, il serait alors l'unique héritier de la famille...
La part sombre qui avait grandi en lui ces dernières années se mit à frémir d'excitation à cette simple pensée. Deux semaines plus tard, alors que l'homme tentait une fois de plus d'abuser de lui et de le frapper, Chado décida de passer enfin à l'action. Alors qu'il le plaquait contre un mur, comme à son habitude, l'homme fut on ne peut plus surpris de voir son neveu s'arracher un ongle, et plus encore lorsqu'une longue pique apparut au bout de son doigt .
Avant qu'il n'aie le temps de reculer, l'enfant mit toute sa colère, toute sa peur, tout son dégout dans le coup qu'il porta ensuite à ce bourreau. Un coup directement asséné à l'entre jambes.
L'homme tomba à genoux, les mains pressées sur la zone touchée, les yeux exorbités de douleur. Le gamin aux cheveux blancs lui releva le visage avec fermeté, et lui adressa une grimace empreinte de rage froide. Il plaça alors la pique dans une narine de cet étron, qui n'avait pas encore récupéré assez de force pour se libérer de son emprise, et enfonça brusquement la pointe, remontant ainsi jusqu'à la zone cérébrale. Le corps du nobliau eut un soubresaut, puis ses yeux se firent vitreux, et de la bave se mit à couler de la commissure de ses lèvres -Il avait acquis des connaissances sur le corps humain grace au médecin de famille de cet immonde personnage, qui lui expliquait parfois certaines choses sur les traitements et les différents types de blessures qu'il lui était arrivé de rencontrer, tout en s'occupant de celles du jeune garçon. Sans nul doute que si l'homme avait pu l'aider d'une quelconque manière, il l'aurait fait. Mais il était un esclave, avait une famille, et s'il avait osé se retourner contre son maitre, la loi prévoyait qu'il soit éliminé comme tous ses proches - .
Avec une moue répugnée, il repoussa ce qu'il considérait maintenant comme une larve, et dit d'une voix cassante:
"Même dans la mort, tu reste un déchet. "Puis, il s'acharna à parfaire son travail, et à détruire le cerveau de ce corps sans vie, dans l'hypothèse où il n'aie pas correctement effectué sa besogne. Il appela enfin quelqu'un, afin que l'on découvre le corps sans vie de l'homme, et laissa couler ses larmes. Des larmes de soulagement. Marquant la fin d'un terrible cauchemar. Seul le médecin sut ce qu'il s'était passé mais jamais il ne révéla la vérité, parlant plutot d'un caillaux de sang qui aurait éclaté dans le crâne de l'homme, causant une mort presque instantanée. Personne ne vint pleurer sur sa tombe, et personne de remit en cause la parole du docteur.
Chado hérita de toute la fortune de son oncle et de toute celle de sa mère par la même occasion. Il rendit leur liberté aux esclaves et leur laissa de quoi se reconstruire une vie.
Voici la fin de la première partie de l'histoire qui conduisit Chado là où il en est... Mais ce n'est pas la dernière.Des crocs viennent les ténèbres de la solitude et du rejet.Huit années passèrent. Huit années de paix et de tranquillité, durant lesquelles Chado se reconstruisit peu à peu. Appris à lire et écrire, compter, s'exprimer en société. On lui enseigna encore diverses choses comme l'histoire, l'art, la musique, mais aussi le maniement de la dague, de la lance, de la hache et de l'épée, ainsi que le combat à mains nues, domaines dans lesquels il semblait avoir des prédispositions.
Il troqua ses vètements en lambeaux contre les habis que portait son père de son vivant, qu'il était parvenu à cacher. La tenue était plutôt passe partout, comme il le découvrit bien vite. Seules manquaient ses armoiries, mais il ne voulait pas ternir le seul souvenir qu'il possédait de son père sous prétexte d'entrer dans les bonnes moeurs de cette société qui avait laissé faire ce qu'il avait subi étant plus jeune.
De par la mort de son oncle, il possédait tout un domaine, avec plusieurs hectares de terre. Son avenir semblait être assuré. Mais il faut croire que le destin se gaussait à lui jouer les tours les plus douteux.
En effet, un matin d'hiver, ses serviteurs ( il disposait d'une vingtaine d'hommes et femmes à son service, mais ceux-ci n'étaient pas des esclaves, cette pratique rendant mal à l'aise le jeune homme, car il était lui-même, en quelque sorte, passé par là) vinrent le prévenir qu'une bête sauvage avait été aperçue à l'orée de son domaine par des chasseurs. L'animal ne semblait pas avoir peur de l'homme, comme c'était pourtant le cas pour la plupart de ses semblables. Et avec les rumeurs qui courraient sur les nombreuses disparitions récentes dans la région, il était fort possible que le coupable soit cette bête.
Il se mit donc en tête d'aller voir ce qu'il en était vraiment, accompagné de son maitre d'armes et du cuisinier, ainsi que d'un des chasseurs, qu'il paya pour celà.
Les trois étaient des hommes robustes et forts, dans la fleur de l'âge. Nul n'aurait pu se douter que le seul survivant serait le plus jeune des quatre.
L'une des limites du domaine du jeune Hawke était bordée de forêts sombres et hostiles de réputation. Seuls les chasseurs les plus expérimentés et les plus courageux ou encore quelques fous osaient s'aventurer dans un tel endroit.
Ils pénétrèrent les bois, sur un sentier de chasse mal dégagé, tapissé de ronces, de branches et de feuilles mortes, et de quelques insectes typiques des forêts tempérées de cette partie du continent.
Plus ils s'enfonçaient, et plus l'ambiance semblait se dégrader: la forêt devint de plus en plus sombre, de plus en plus froide et humide, et de plus en plus silencieuse, jusqu'au moment où il n'y eut plus un seul bruit. Le chasseur, portant le nom d'Ekarias, s'arrêta soudain, et scruta nerveusement les environs.
Plus un seul bruit ne semblait être émis ... Un véritable silence de mort.
Une branche craqua alors, au-dessus d'eux. Ils levèrent la tête, par réflexe, se crispant. Ce moment de distraction couta cher au cuisinier. Sortant des fourrés, une créature dont ils n'eurent pas le temps de discerner correctement la silhouette, se jeta sur lui, et l'emporta. Là où se tenait le cuisinier quelques secondes avant, une éclaboussure de sang tachait les feuilles. Le monstre l'avait tout simplement égorgé et pris avec lui dans un seul et même mouvement.
Le chasseur se lança aussitôt à la poursuite de la bête, tandis que Chado et Kalegran, son maître d'armes, se postaient dos à dos, épées au clair. Une vingtaine de secondes passèrent, qui parurent durer des heures. Le silence seulement perturbé par des bruits de courses dans la végétation. Soudain, un rugissement bestial, celui d'un grand fauve, éclata, puis le hurlement d'Ekarias se fit entendre. Et de nouveau le silence. Kalegran attrapa alors Chado par le bras et ils commencèrent à courir vers l'endroit d'où ils venaient. Ils n'étaient clairement pas de taille pour lutter face à un tel prédateur.
Un bruit de course se fit alors entendre derrière eux, et ils eurent la surprise de voir un tigre énorme les suivre. Kalegran se saisit alors d'une fiole qui pendait à sa ceinture, et la jeta sur l'animal. Lorsqu'elle se brisa, une épaisse fumée se dégagea, aveuglant fuyards et poursuivant.
Le jeune noble et son homme de main quittèrent alors la piste, entrant dans cette brousse tant bien que mal. Jaillissant de la fumée, ce qu'ils avaient pris pour un tigre fit son apparition, pour atterrir à quelques mètres d'eux.
C'est alors que Kalegran repoussa Chado, le faisant chuter, et s'enfuit à toutes jambes. En effet, si on y réfléchissait, cela semblait vicieux, mais logique. Pour survivre, certaines personnes étaient prêtes à toutes les extrémités, y compris sacrifier d'autres vies.
Le jeune garçon se releva, épée en avant, faisant face à son ennemi, la gorge serrée, les yeux embrumés de larmes de désespoir. Puis son regard se durcit, et de sa lame, il s'entailla l'extérieur de l'avant-bras, faisant apparaitre une lame rouge de son sang, puis il se campa solidement sur ses jambes, et d'une voix chevrottante , trahissant sa peur, il dit:
"Allez, amenne-toi, sale bestiole. Que je te règle ton compte."Il regarda l'animal dans les yeux, et fut totalement pris au dépourvu. Dans son regard, brillait la lueur d'une intelligence malsaine. Le jeune homme en fut tant ébranlé qu'il recula d'un pas. L'animal profita de cet instant d'hésitation pour charger. Chado reprit ses esprits à temps, ou presque. Le poids de la bête le fit choir, son dos amortit par un tapis de feuilles. Son adversaire le plaqua au sol et sembla se délecter de la peur qu'il lut sur le visage du gamin aux cheveux blancs. Soudain, dans un élan de violence, il planta ses crocs dans l'épaule de sa victime qui hurla de douleur.
Des souvenirs revinrent alors à l'esprit du jeune Hawke. Il revit son oncle, au-dessus de lui, en train de le malmener, et lui, totalement impuissant. Celui-ci se délectait de l'impuissance de sa proie, comme cette créature en ce moment même. Plus jamais. Plus jamais il ne serait la proie.
Son cri cessa, et serrant les dents, il se concentra sur son sang. Aussitôt, la bête émit une plainte aiguë, et s'écarta avec brutalité, la gueule ouverte. De la plaie qu'il avait à l'épaule , une lame courte était apparue, entaillant méchamment l'animal.
Celui-ci poussa un rugissement de fureur, et revint à l'assaut.
Chado l'attendait, et l'animal reçut trois lacérations, deux venants de l'épée, et la troisième de la lame rouge sur son avant-bras. Grondant et tournant autour du garçon avec une furie totale, il hésitait maintenant à affronter ce petit démon aux cheveux blancs. Puis, se rappellant qu'un autre homme avait pris la fuite, il se désintéressa de sa proie, pour se concentrer sur une nouvelle, sans doûte plus facile.
Le noble le regarda partir en courant, tantôt debout, tantôt à quatre pattes, avec une certaine incrédulité.
Il avait froid. Son sang coulait à flots. Il tenta de se relever, et y parvint de justesse. Chancelant, il tituba, les larmes de soulagement coulant toutes seules sur son visage. Il fit un pas hésitant, puis un autre, se dirigeant jusqu'à l'arbre le plus proche, ne gardant l'équilibre que par pur effort de volonté. Il procéda ainsi pendant un petit moment lorsqu'un cri éclata, suivit d'un rugissement, puis de nouveau un cri, mais qui fut interrompu.
"Il n'a que ce qu'il mérite..."Ne pu s'empêcher de déclarer le jeune garçon. Il reprit sa route et parvint finalement à la sortie de la forêt. Il se dirigea tant bien que mal vers le manoir, qu'il atteignit à l'aurore, et se laissa tomber lourdement. L'une de ses servantes le trouva et poussa un glapissement de frayeur, croyant son maître mort, le sang de celui-ci formant petit à petit une flaque sous lui.
Les domestiques s'attroupèrent, puis voyant que la flamme de la vie ne l'avait pas encore quittée, s'activèrent, et lui prodiguèrent de légers soins compte tenu de leur manque de connaissances dans ce domaine, l'un d'eux allant chercher le médecin de campagne le plus proche.
Dans la nuit sans lune, il fut pris d'une fièvre de cheval, et sa blessure, profonde, se mit à le bruler petit à petit. Cette brulure s'étendit le long de ses veines et ses artères, comme si un poison se propageait lentement dans tout son corps. Le médecin arriva un peu avant minuit et soigna la blessure comme il le pu, et tenta de faire tomber la fièvre. Cette nuit fut éprouvante pour le patient comme pour ses proches et pour le pauvre docteur qui n'avait jamais eu de tels dégâts à réparer. Et les cris de souffrance du jeune Hawke n'étaient pas pour aider ce dernier dans son travail.
Le lendemain, les cris avaient cessé pour faire place à une respiration paisible, tranquille. Presque un ronronnement. Une semaine plus tard, il était de nouveau sur pied. Une guérison tout à fait miraculeuse selon le médecin. Mais Chado était conscient que des changements s'opéraient en lui. Comme si une sorte de bête sauvage s'était retrouvée emprisonnée dans ce corps avec lui et qu'elle tentait parfois de lui imposer sa volonté. Puis vint la nuit de la pleine lune. Il se coucha de bonne heure ce soir-là, une grande fatigue l'envahissant, et sa récente blessure le lançant de plus en plus. Il souhaita bonne nuit à ses domestiques, et leur signala qu'ils pouvaient disposer pour aujourd'hui. Seul le vieil Hector resta au manoir, comme il en avait l'habitude depuis huit dernières années, veillant sur le domaine, et sur son maître, qui l'avait affranchi d'une longue vie d'esclave. On ne retrouva jamais le pauvre homme. Et lorsqu'il se réveilla , Chado était couvert de sang, et serrait dans sa main ce qui semblait être une oreille de tigre. Quelques griffures ornaient son corps, mais rien de bien grave somme toute.
Dans le jardin, on retrouva le cadavre d'un homme, auquel il manquait une oreille.
Le jeune Hawke, n'ayant aucun souvenir, fut paniqué. Puis il vit le visage du corps dans le jardin, et alors il sut. Et son monde fut plongé dans l'obscurité. Il renvoya ses domestiques, non sans leur laisser une généreuse quantité d'argent, et disparu de la région du jour au lendemain. Quittant le domaine familial. Abandonnant tout sauf le pendentif de sa mère, et les vêtements de son père, ainsi qu'une grosse quantité d'or, n'ayant pu se résoudre à laisser entièrement une telle fortune derrière lui, et des affaires de voyage. Il laissa un mot, au cas où quelqu'un se soit inquiété un jour de son sort, sur un parchemin.
Vous qui lisez cela, vous m'avez peut-être connu, moi, le propriétaire de cette demeure, et dernier héritier de la famille noble qui vivait ici. Sachez seulement que je pars pour ne causer de tors à personne, et que je ne serai jamais quelqu'un de totalement mauvais, comme l'était mon oncle. Ne partez pas à ma recherche, n'essayez pas de me rattraper, car j'ai fait mon choix, et c'est celui de quitter cette région. Trop de souvenirs douloureux sont enfermés dans ce manoir, et si j'y étais resté plus longtemps, je suis convaincu qu'il y en aurait eu beaucoup d'autres. Ne vous inquiétez pas pour moi, je saurai me débrouiller.
PS: si vous êtes de simples pillards ou visiteurs, sachez que j'ai emporté une grande partie de mes trésors avec moi, mais que si vous désirez vous approprier ce qu'il reste et que je n'ai pas pu prendre, vous pouvez le faire, je ne vous en tiendrai pas rigueur, puisque je ne reviendrai jamais ici.Il était devenu un monstre. La même créature que l'homme qui lui avait fait ça. Pire, il parvenait à se transformer.
Au bout de trois longues années d'errance, il finit par accepter sa nouvelle nature, et à s'en accommoder. Mais le regard des gens, lorsqu'ils découvraient son terrible secret, était toujours emplis de dégoût et de haine.
Il continua son vagabondage pendant un temps, s'isolant les nuits de pleine lune.
Ainsi s'achève la seconde partie de l'histoire du jeune Chado Hawke, qui fut contraint de renoncer à sa noblesse afin d'embrasser un destin de garou, et de protéger les hommes de la bête qui sommeille en lui. Mais que devint-il après ? Patience, patience, tout sera dévoilé dans la partie suivante.Un homme qui accepte la différence.Après une dure période d'adaptation à ses nouvelles conditions de vie, Chado avait de nouveau gagné en assurance, mais évitait tout contact humain, dans le domaine du possible.
Mais, comme à son habitude, le destin, qui semblait aimer à semer moultes embuches sur le chemin que voulait suivre le jeune homme, en décida autrement.
Un jour, alors qu'il vagabondait, comme à son habitude, errant sans but, si ce n'est celui d'éviter le plus possible la foule, la clameur d'une bataille vint à ses oreilles. Il s'approcha prudemment du lieu d'où venaient les bruits de rixes, surtout par simple curiosité. Il assista alors pendant un temps à la bataille. Là, sur le chemin bordé d'arbres et de divers buissons, une vingtaine d'hommes, vêtus de tenues sombres, maniant épées et dagues semblaient en affronter un seul, habillé d'une tunique de lin blanc sur laquelle était brodé un serpent, et d'un pantalon en toile marron, se battant à mains nues. Ce qui surprit le plus le jeune Hawke, c'est que le combat semblait plutôt équilibré, compte tenu du surnombre dont bénéficiaient les hommes en armes.
L'homme portant le blason du serpent semblait toujours disposer d'une longueur d'avance sur ses adversaires, ondulant comme l'animal cousu sur sa tunique, vif et agile, sautant, virevoltant, tel un véritable feu follet insaisissable. Esquivant sans cesse, portant quelques frappes. Après une meilleure analyse, Chado eut un sourire. Cet homme jouait avec ses adversaires. Il était incontestablement d'un tout autre niveau comparé à eux. Exécutant une pirouette au-dessus d'un coup horizontal, il en profita pour asséner un coup de pied au visage du propriétaire de la lame. Il se baissa alors pour esquiver une nouvelle attaque, et balaya les jambes d'un des individus qui s'approchait, le faisant chuter lourdement. Petit à petit, il augmenta la cadence, totalement maître du combat.
Mais même les meilleurs peuvent faire des erreurs. L'homme marcha sur un galet en bordure du chemin, galet qui se mit à rouler, le déséquilibrant... pour le faire atterrir aux pieds de Chado.
Les hommes, avisant le nouveau venu, hésitèrent, ne sachant pas s'il s'agissait là d'un allier inespéré, ou d'un ennemi de plus qu'ils devaient éliminer , ce qui sauva la vie à "l'homme-serpent". Le jeune homme leur adressa un sourire amusé. Il avait déjà choisi pour quel camp il lutterait. Il redressa d'une main son nouveau partenaire à terre, et lui adressa une simple suggestion:
"Prends la droite."Il avait souvent eu l'occasion de devoir affronter des bandits de grand chemin ces dernières années, et ce groupe en avait visiblement après un voyageur solitaire, tout comme cela lui était arrivé plusieurs fois.
D'abord surpris, son compagnon temporaire sourit à son tour, et répliqua:
"Avec joie."Ils s'élancèrent alors d'un même mouvement. L'affrontement reprit. Le nouvel arrivant ne semblait pas disposer d'armes lui non plus, mais il parvint à tenir tête à trois hommes pendant un temps, sans en avoir visiblement besoin. Ils étaient pourtant des soldats entrainés. Il reçut alors le premier coup au bras. Faisant mine de reculer, gémissant de douleur, il encouragea ainsi ses adversaires à poursuivre leur attaque. Ceux-ci mordirent à l'hameçon et fondirent sur lui, comme les vautours sur une carcasse. Mais il était prêt à les recevoir.
Une lame apparut sur son bras, le long de l'estafilade, et il para les trois attaques simultanément. Il s'entailla alors volontairement l'autre bras, et une seconde lame apparue, plus courte que la première. Ses ennemis étaient désemparés, n'ayant jamais assisté à quelque chose de tel. Le jeune homme s'élança alors, et parvint à passer sous la garde d'un des hommes pour lui enfoncer la petite lame dans le ventre, tandis que d'une attaque circulaire, il faisait reculer les deux autres.
L'homme au serpent, de son côté, semblait être passé aux choses sérieuses, et quatre ennemis étaient déjà tombés sous ses coups féroces. Il esquiva un coup de dague malhabile et en profita pour saisir le bras porteur de l'arme, et d'attirer le bandit vers lui. D'un simple coup de coude dans la gorge, il lui brisa la pomme d'Adam, et l'homme se mit à suffoquer, tombant à terre et portant ses mains à son cou, les yeux révulsés. Sans s'arrêter, il passa par-dessus la carcasse prise de convulsions de l'individu, passant à l'ennemi suivant, qui se contenta de rester en garde. D'une feinte habile, il parvint à lui faire commettre une erreur qui lui coûta la vie, "Serpent" lui brisant la nuque des deux mains, en une torsion rapide et d'une rare violence. Un homme tenta d'en profiter pour le prendre par surprise, l'attaquant de dos. La cible se baissa alors, se laissant tomber au sol, d'un grand écart, et l'assaillant passa par-dessus lui, et il profita alors du déséquilibre de celui-ci et de la proximité de son poignet, pour, d'une simple traction, le faire coir et se relever dans un même temps.
Pendant ce temps, deux autres hommes s'en prirent eux aussi à Chado, qui venait de désarmer l'un de ses adversaires, et lui trancher la gorge. Il parvint à contrer un assaut, un second, et c'est alors qu'une de ses deux lames se brisa. Effectuant un bond en arrière, il esquiva de justesse l'attaque. Cela n'allait pas. S'il éprouvait autant de difficultés, il devrait se transformer en hybride avant la fin du combat, chose qu'il voulait éviter afin que son allié ne se retourna pas contre lui après en avoir terminé.
Hélas pour lui, ce qui semblait être l'arrière garde des bandits fit son apparition un peu plus loin, chargeant au pas de course. Poussant un juron sonore, le jeune Hawke dut finalement se résoudre à effectuer sa transformation. Il parvint à se dégager des combats, et , d'un geste rapide, ôta sa veste. Ses opposants le regardèrent faire sans trop comprendre, l'un d'eux allant même jusqu'à faire remarquer, dans un trait d'humour assez gras.
"Tu crois que c'est l'moment d'avoir trop chaud ?"Il ravala bien vite ses paroles, lorsqu'il remarqua que la morphologie de son interlocuteur changeait à vue d'oeil, un pelage blanc apparaissant peu à peu sur sa peau. Le jeune garou profita de l'abasourdissement général qui commença à régner, pour enlever le reste de ses équipements. Certains firent quelques pas en arrière, soudain moins motivés pour rejoindre la bataille. La transformation s'accéléra alors, et l'ancien noble se mit à grandir, ses muscles se développant, et son visage devenant celui d'un tigre, mais pas totalement. Ses pupilles devinrent deux fentes, propres aux yeux des félins, et ses mains s'élargirent, ses doigts raccourcissant un peu, des griffes apparaissant au bout. Il atteignit finalement les deux mètres cinquante, pour plus de 200 kilos de muscles nerveux et puissants, dont les courbes se dessinaient même sous sa fourrure.
Certains hommes poussèrent des cris de frayeur. Il n'avait jamais été question de se battre contre un monstre après tout !
Puis ce fut la débandade. Ils prirent tous leurs jambes à leurs cous, sans demander leurs restes, terrorisés par ce qui venait de se produire. Il est vrai que l'on attribuait bien des pouvoirs à ces créatures légendaires qu'étaient les garous, mais ce que les gens ne savaient pas, c'est que ces pouvoirs étaient pour la plupart des inventions montées de toutes pièces afin d'effrayer la population.
Un sourire apparut sur les babines du jeune hybride, qui, peu à peu, retrouva sa taille et son apparence normale. Parfois, cette transformation avait des avantages. Alors qu'il était absorbé dans ses pensées, un raclement de gorge le tira de ses réflexions. Il se retourna vivement, croyant qu'il restait encore un ennemi, et se détendit à peine lorsqu'il découvrit l'homme à qui il était venu en aide. Hawke avait oublié de faire disparaitre ses oreilles, qui se couchèrent en arrière, illustrant le sentiment de méfiance qu'il éprouvait face à lui. L'humain, sans doute un nomade, âgé de la trentaine, les cheveux noirs de jaie, les yeux d'un bleu profond, une légère cicatrice barrant son visage au niveau de son nez, la peau plutôt sombre, le regardait en souriant, semblant le détailler, l'examiner. Au bout d'une dizaine de secondes de silence, il parla finalement:
"Merci pour ton aide, l'ami. Sans toi, je serai probablement dans un moins bon état que celui dans lequel je me trouve actuellement."Il continua, s'avançant, et tendit la main à son interlocuteur, se présentant.
"Je m'appelle Matthews Maderick."Chado hésita quelques secondes, puis serra la main de l'homme, se contentant de donner son nom et son prénom en retour, quelque peu troublé par la sympathie qu'éprouvait cet homme pour lui malgré le fait qu'il savait pertinemment se trouver en présence d'un garou. Il ajouta néanmoins:
"Tu n'as pas besoin de me remercier. Si ils t'avaient vaincu, ces bandits m'auraient sans doute attaqué après. On peut appeler cela un profit mutuel."Les yeux de l'homme face à lui brillèrent d'un intérêt renouvelé. Il ne releva pas toutefois le fait qu'en se transformant simplement, Chado aurait mis en déroute ce groupe mal organisé, et accepta cette explication. Il lui demanda alors:
"Où donc te rendais-tu avant notre rencontre?"Le jeune homme haussa les épaules, et répondit simplement:
"Tout droit. Là où me mennent mes pieds.""Et bien, dans ce cas, permets-moi de t'accompagner. Voyager seul n'est pas vraiment quelque chose que j'apprécie.""Fait comme il te plaira. Mais je n'apprécie pas vraiment la compagnie, pour ma part, alors ne t'attends donc pas à ce que je fasse un effort de conversation."L'autre eut un sourire amusé, et rétorqua:
"Très bien, alors je parlerai pour deux. Je suis très doué pour cela."Et c'est ainsi qu'ils repartirent, reprenant le voyage. Le jeune Hawke ne voulait pas vraiment l'avouer, mais il était plutôt content que Matthews l'accompagne, car le nomade avait quelque chose d'assez sympathique. Leurs mentalités semblaient s'accorder sur de nombreux points, et finalement, après quelques jours de voyage, ils commençaient à parler, comme d'anciens compagnons de route, s'échangeant quelques anecdotes sur leurs passés respectifs. Maderick fut surpris d'apprendre que son nouvel ami était un ancien noble, et qu'il avait quitté son ancienne vie afin de ne pas mettre en danger les gens qu'il appréciait. Ils eurent aussi encore à affronter des détrousseurs sur la route, croisant parfois des convois marchands. Tout sembla bien se dérouler jusqu'au jour de la pleine lune.
Ce matin-là, Chado semblait distant, renfermé sur lui-même. Il ne répondait pas quand Matthews essayait de lui parler. Le nomade finit par comprendre l'embarras dans lequel se trouvait son ami. Il sortit alors de son sac une grosse chaîne de cinq mètres de longueur. Son arme de prédilection.
"Alors ce soir, c'est la pleine lune, n'est-ce pas ?"Pour toute réponse, Chado poussa un grognement inintelligible. Le nomade le dépassa, et se campa bien en face de lui, soudain plus sérieux qu'à l'accoutumée.
"J'aurai deux propositions à te soumettre, mais la seconde attendra demain. Voici la première."Suite à sa phrase, il tendit la chaîne au jeune Hawke. Celui-ci regarda l'objet, puis son camarade, sans trop comprendre. Haussant un sourcil interrogateur, il attendit la suite. Poussant un soupir, l'homme du sud secoua la tête, et précisa:
"T'enchaîner ce soir, t'attacher à un rocher ou à un arbre, c'est ma proposition."Deux oreilles félines apparurent sur le sommet du crâne de l'homme aux cheveux blancs, et se plaquèrent en arrière. Ses yeux s'étrécirent, et il considéra son compagnon avec méfiance. Celui-ci s'empressa d'ajouter:
"Je sais que ça n'a rien de plaisant comme situation, et si je pouvais l'éviter, crois bien que je le ferai, mais c'est la seule idée que j'ai pour t'empêcher de nuire ce soir."Le jeune garou réfléchit à la suggestion pendant un long moment. Plusieurs minutes s'étaient écoulées, minutes pendant lesquelles un lourd silence avait reigné entre les deux interlocuteurs. Les muscles de Chado se détendirent alors, et il déclara, d'une voix contrariée, en totale contradiction avec le sourire qu'il arborait:
"Je n'ai pas vraiment le choix. Mais surtout, serre bien les chaînes quand le moment sera venue. Je gagne en agilité sous ma forme hybride. La bête qui se réveillera pourrait très bien réussir à s'échapper à cause d'une telle erreur."A la tombée de la nuit, ils s'arrêtèrent dans une clairière, située dans un sous-bois bordant la route, et mirent le plan à exécution. Ils ajoutèrent aussi une corde dont disposait l'ancien noble dans son sac. Une dure veillée commença alors pour Matthews, tandis que son compagnon perdait peu à peu le contrôle de lui, et se transformait en animal. Mais la corde et la chaîne tirent bon, et au petit matit, Chado se réveilla courbaturé, mais toujours attaché. Il poussa un soupir de soulagement. Ils passèrent ensuite la journée dans cette clairière, pour permettre au nomade de récupérer de cette épreuve qui avait mis ses nerfs à vif. En milieu d'après-midi, le nomade se réveilla, et alla voir son ami, qu'il trouva assis en tailleur, en train de nettoyer ce qui semblait être une flûte de pan.
"Tu te souviens que j'avais parlé de deux propositions?""Oui, effectivement. La première n'était pas une mauvaise idée. J'écoutes la seconde avec attention."Le premier s'assit alors en tailleur face à son cadet, et commença:
"Alors voilà. Nous avons tous les deux certains points communs. L'argent nous attire. Nous sommes forts au combat. Nous sommes plutôt rusés. Et efficaces. Nous savons aussi prendre les décisions qui s'imposent parfois."Le jeune Hawke commençait à être de plus en plus mal à l'aise, ne voyant pas où son aîné voulait en venir.
"Et donc, j'ai pensé à la chose suivante. Je fais partie d'une organisation que l'on appelle le Cercle du Chaos, qui réunit des mercenaires, pour toutes sortes de travail. Le fait est que je suis l'un des hauts gradés de leur alliance, et que je t'ai observé. Tu rassembles de nombreux critères que nous recherchons généralement chez les potentielles recrues dans notre alliance. Alors si tu es intéressé, j'aimerais te proposer de te joindre à nous. Le salaire serait des plus intéressants, et tu aurais le champ libre pour la plupart des missions à accomplir. Bien sûr, certaines ne te seraient pas confiées avant un petit moment, car tu devrait avant tout faire tes preuves aux yeux de mes collègues et de notre chef.
Si tu es partant, notre destination sera dorénavant Ker-Areen, la fameuse ville du désert, où est situé notre quartier général."Le garou cligna des yeux. Fronça les sourcils. Ses oreilles de félin firent leur apparition, et les deux semblèrent bouger de manière indépendante, alors qu'il pesait le pour et le contre. Il appréciait ce nouveau compagnon plein de ressources qu'il avait rencontré trois semaines plus tôt. Voilà quelque chose qu'il n'avait jamais envisagé. Travailler comme mercenaire.
Il se prit à sourire rêveusement, et son regard se perdit dans le vide. Il retrouva finalement ses esprits, voyant que son ami attendait une réponse de sa part.
"Si tu me donnes ta parole de prendre soin de moi à chaque pleine lune, je te suivrai n'importe où. De plus, ma fortune commence à s'épuiser. Et si on ne m'impose pas mes missions, alors tout va bien. Par où se trouve Ker-Areen?"Voilà donc de quelle manière Chado entra dans la très redoutée guilde du Cercle du Chaos. Plusieurs mois ont passé depuis ce fameux jour, et bien qu'il découvrit certains côtés sombres de cette alliance qui lui paraissait au premier abord idyllique, comme l'implication dans le commerce d'esclaves - Ce qui avait failli faire quitter la guilde le jeune garou - , dans l'essentiel, il se plaisait dans cette guilde. Il commença même à être connu de ses pairs, étant non seulement une recrue modèle, mais aussi un bon ami d'un des plus hauts dirigeants de la guilde. Et c'est là que commence réellement le récit de son histoire.Armes & Pouvoirs :(Au choix : SOIT 2 armes ; SOIT 2 pouvoirs ; SOIT une arme et un pouvoir)
ARME(S) :POUVOIR(S):Maniement du sang.Lorsqu'il est blessé, il peut se servir du sang qui émane de sa blessure, et en contrôler et modifier la forme et la structure afin d'en faire des armes/armures en sang dûr , à la solidité plus ou moins variable.
Niveau 1 : Chado ne peut pas désolidariser les objets créés de son corps ( en gros, si ce sont des lames, elles doivent avoir un contact direct avec la blessure ), la solidité de la création est celle d'un fer de qualité moyenne, voire médiocre, et il n'est pas possible de créer plus de deux objets de taille moyenne (lame de 50cm par exemple), et six de petite taille (petite protection autour de la blessure/dague d'une vingtaine de centimètres) , sous peine de perte de connaissance.
Niveau 2 : Les objets créés peuvent être désolidariser du corps de Chado, qui peut ainsi créer non seulement des armes de corps à corps mais aussi des projectiles et armes à distance. La solidité des créations est celle de l'acier trempé. Le nombre d'objets pouvant être créé double. Il peut également en créer un de grande taille (grand bouclier par exemple, ou épée longue)
Niveau 3 : La solidité est encore renforcée et devient celle du diamant. Le nombre d'objet est encore doublé. Les créations peuvent prendre des formes plus complexes ( chaines, cotte de mailles,...). Il peut aussi créer une amure intégrale.
A noter que toutes les créations s'effriteraient au bout de quelques heures au maximum, ou avant, suivant la volonté de Chado.
A noter également qu'il ne contrôle que son propre sang et que la couleur des objets créer peut aussi varier selon la volonté de Chado.
La complainte des saisons.Chado sait jouer de la flûte de pan. Au cours de son voyage à travers les terres, il apprit à mêler magie et musique pour obtenir un résultat surprenant: au prix d'une quantité de magie somme toute assez grande, mais non totale, il parvint à maitriser le climat de façon plus ou moins spectaculaire et efficace.
Niveau 1 : Chado joue pendant cinq minutes avant de changer le climat. Il ne l'influence que très peu cependant, pouvant provoquer des éclaircies dans un ciel nuageux, ou faire pleuvoir de fines goûtes, faire apparaître quelques nuages, souffler une faible brise,... etc. Bref, il pousse le climat dans une certaine direction, pour peu que les conditions soient toutes quasiment réunies.
Niveau 2 : Le temps que met la musique à produire son effet descend à deux minutes. L'impact sur les éléments est plus prononcé. Chado peut maintenant provoquer une grosse pluie, voir une légère grêle, ou faire monter la température, provoquer un brouillard, un vent de force moyenne, faire éclater un petit orage,...etc. Les conditions n'ont plus forcément besoin d'être favorables.
Niveau 3 : Le contrôle que Chado exerce sur le climat en jouant de la musique est total. Il peut provoquer ce que bon lui semble, comme une tempête de givre, de grêle, un cyclone, une extrême sècheresse, une pluie diluvienne, une purédepois étouffant même les sons et réduisant la visibilité à son maximum, des bourrasques de vent, et peut aller jusqu'à invoquer une tempête d'éclairs ou une tornade. Les conditions importent peu. Elles peuvent même être défavorables au départ, cela ne semble plus avoir d'importance, sauf sur la quantité de magie utilisée par le jeune homme et la durée d'incantation. Le temps requis pour provoquer de tels changements est variable, allant d'une vingtaine de secondes à deux minutes, selon la météo du moment.
A noter que pour les deux derniers niveaux, provoquer d'importants changements dans le climat utilise beaucoup plus de magie que de simplement influencer à peine les éléments qui seraient déjà presque tous réunis pour pouvoir déclencher ce changement.
A noter également, là aussi, qu'un tel sort, s'il est utilisé au maximum de ses capacités, n'est utilisable qu'une seule fois par jour.
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Comment avez vous connu ce forum ? : Hier soir, en discutant avec des amis au Macdo ... Si si, je vous jure!
Est ce un double-compte ? : Non, c'est mon premier sur ce forum.
Une critique ou suggestion concernant le forum ? : C'est un peu tot pour me demander ça, alors oui, une critique: Cette question n'a pas lieu d'être ici . Plutot faire un sondage. -RECTIFICATION- j'ai une remarque de plus: Les différents lieux/villes/royaumes/...etc mériteraient d'être décrits plus précisément. Enfin, une dernière chose: Il existe des balises RP sur ce genre de forum, permettant de tirer des dés. Celà pourrait aussi être utile au niveau des combats, si les désaccords sont persistants, au lieu d'utiliser l'avis de l'admin , pour que l'un des deux Role Players ne se sente pas floué (enfin, c'est une simple suggestion).
Autre chose à dire ? :Heu.... L'admin est formidable ? (mode lèche pompe ON )
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